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«Le bon dosage entre humour et gravité»

Grand Corps malade et Mehdi Idir signent une comédie pleine de sensibilité sur l’école et la banlieue, tournée dans la cité avec les jeunes de la cité.

28 août 2019, 00:01
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Le slameur Fabien Marsaud, alias Grand Corps malade, s’est fait connaître au cinéma avec «Patients», tiré de son roman autobiographique. Epaulé par Mehdi Idir, il y racontait sa rééducation après un accident qui l’avait laissé «tétraplégique incomplet». Avec «La vie scolaire», le duo récidive de belle manière. Rencontre.

Mehdi Idir, comment avez-vous commencé ce film?

MI: On voulait que ça se passe dans un collège et on s’est dit que notre personnage principal serait une femme et surtout une CPE (réd: conseillère principale d’éducation), parce que c’est un métier à la croisée des chemins: entre les profs, les élèves, les parents et le personnel administratif. Ça nous permettait de développer les personnages secondaires et leurs histoires autour d’elle.

Comment avez-vous investi la cité des Francs-Moisins?

MI: Je connais: j’y ai vécu de 0 à 25 ans! Et les habitants ont tout de suite accepté, parce que nous les avons...

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