On le sait, cette édition du Festival de Locarno sera la dernière de son directeur artistique Carlo Chatrian qui, dès septembre prochain, va reprendre les rênes autrement prestigieuses de celui de Berlin. Pour le citer, Chatrian a voulu placer son ultime sélection locarnaise «sous le signe de l’humanisme» et faire «la preuve qu’un visage peut redevenir l’alpha et l’oméga d’un film».
La proposition est belle. Espérons qu’elle se concrétise via une myriade de films très prometteurs sur le papier, à commencer par ceux qui ont été retenus en Compétition internationale, dont plusieurs ont pour titre le nom ou le prénom de leur protagoniste, comme en écho au vœu de leur sélectionneur en chef. Présidé par le réalisateur chinois Jia Zhang-ke, le jury appelé à décerner ses prix aura à départager quinze films, soit moins que d’habitude.
Une durée hors norme
Cette sélection compétitive intrigue par son relatif anonymat: peu...