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La libraire et ses bourreaux

La cinéaste catalane Isabel Coixet a triomphé aux Goyas grâce à un film qui dénonce avec une simplicité feinte l’ignorance et la corruption.

19 déc. 2018, 00:01
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Réalisatrice et scénariste catalane, Isabel Coixet livre d’une part des fictions d’une grande délicatesse, qui retracent les parcours de femmes ordinaires confrontées aux aléas de la vie et à la société patriarcale, d’autre part des documentaires et des clips musicaux. Bénéficiant de l’aile protectrice de Pedro Almodóvar, qui a produit nombre de ses films, elle s’est fait connaître au début des années 2000 avec «Ma vie sans moi», une chronique poignante des derniers jours d’une femme atteinte d’un cancer incurable, puis «The Secret Life of Words», une histoire d’amour intimiste sur une plateforme pétrolière. Depuis, la cinéaste tourne ses films féministes dans le monde entier, aussi bien en France (l’un des segments de «Paris, je t’aime»), qu’aux Etats-Unis («Lovers» avec Penélope Cruz) ou au Japon («Carte des sons de Tokyo»).

Bourgeoise décrépite

Tourné au Royaume-Uni d’après le roman homonyme de la Britannique Penelope Fitzgeral, «The Bookshop» raconte l’histoire de...

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