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La liberté se dévoile à Alger

La réalisatrice algérienne Mounia Meddour lance un puissant cri de rage face à l’obscurantisme. Un film sensoriel et haletant.

16 oct. 2019, 00:01
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Formée au journalisme et au cinéma à Alger puis à Paris, Mounia Meddour a réalisé plusieurs documentaires, dont «Cinéma algérien, un nouveau souffle», consacré à la génération de cinéastes ayant connu la décennie noire durant leur jeunesse. Avec «Papicha», la réalisatrice livre son premier long-métrage de fiction. Librement inspiré de faits réels, tel qu’annoncé au générique, ce film libertaire restitue l’Algérie qu’elle a connue adolescente.

Défilé de mode

Alger, fin des années 1990. L’intégrisme religieux gagne du terrain, les attentats terroristes se multiplient, le pays tout entier sombre dans l’horreur. Au milieu de ce chaos, Nedjma, jeune étudiante pleine de vie et peu encline à céder face à l’oppression, rêve de devenir styliste. Tandis que les murs de la ville sont couverts d’affiches forçant les femmes à porter le voile de la tête aux pieds, une idée germe dans son esprit: organiser un défilé de mode dans son université....

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