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L’amour, un antidote qui irradie l’écran

16 mars 2016, 01:35
zwizdan

Né en 1975, le cinéaste croate Dalibor Matanić avait à peine 16 ans au moment où les guerres de Yougoslavie ont commencé leurs ravages, provoquant la mort de trois cent mille personnes.

Un âge où l’on prend de plein fouet la folie guerrière. Devenu réalisateur, il poursuit une filmographie passionnante et révélatrice de la difficulté d’exorciser ce passé encore gonflé, telle une charogne, de haines interethniques.

Portés par des personnages féminins forts, ses films se déroulent presque tous après-guerre, souvent dans les régions les plus affectées, comme la Lika et Krajina, et montrent les troubles des gens restés dans les villages désertés et détruits. D’autres, tournés à Zagreb, abordent des problèmes urbains, comme l’homophobie, la misère, le sida ou la drogue.

Premier volet d’une trilogie dédiée au soleil. «Zvizdan - Soleil de plomb», son septième long-métrage, s’emploie à nouveau à confronter le spectateur aux fantômes du passé. Le film raconte...

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