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«J’ai toujours des cas cliniques dans mes films»

Après «Il capitale umano», Paolo Virzì raconte l’évasion rocambolesque et le drame personnel de deux femmes jugées folles. Un film à la fois drôle et tragique, emmené par Valeria Bruni Tedeschi.

15 juin 2016, 01:01
folles

Originaire de Livourne, Paolo Virzì n’a pas tardé à rejoindre Rome et le Centre expérimental de cinématographie, où il a étudié l’écriture de film sous la direction de l’immense Furio Scarpelli – notamment scénariste pour Mario Monicelli, Ettore Scola ou Dino Risi. Après avoir travaillé pour le cinéma et la télévision, Virzì passe à la réalisation en 1994: «La bella vita» le consacre comme meilleur jeune réalisateur italien. Il tourne ensuite pas moins de dix longs-métrages, des comédies sociales critiques de la précarité de l’Italie sous Berlusconi, qui touchent par leur finesse psychologique et allient le rire à l’émotion, à l’exemple de «La prima cosa bella» (2010). Le voici de retour avec «Folles de joie» («La pazza gioia»), présenté à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes. Rencontre.

Paolo Virzì, qu’est-ce qui vous a poussé à faire du cinéma?

Ma mère voulait que je devienne médecin. Quand j’ai compris que j’avais...

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