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Farhadi manie l’art subtil du non-dit

09 nov. 2016, 00:57
Salesmanfilm1 Salesman

Après trois ans passés en France, le réalisateur iranien Asghar Farhadi a pu rentrer librement à Téhéran, sans doute protégé par les prix multiples et prestigieux qu’il a remportés avec «A propos d’Elly», Ours d’argent du meilleur réalisateur à Berlin, «Une séparation», Ours d’or, César, Golden Globe et Oscar du meilleur film étranger, et «Le passé», Prix d’interprétation féminine à Cannes.

A 44 ans passés et sept longs métrages à son actif, cet ami du très regretté Abbas Kiarostami s’impose comme un expert subtil des relations de couple et des contraintes que la société leur impose, si bien que la censure des mollahs peine à lui chercher noise.

Pour preuve, «Le client», son nouveau film récompensé du Prix d’interprétation masculine et du Prix du scénario à Cannes, a pu sortir à fin août dans la capitale iranienne, drainant plus d’un million de spectateurs au cours de ses premières semaines d’exploitation...

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