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Elle en appelle à notre humanité

Dans un avenir fort peu jouasse, une cyborg se dresse contre l’injustice. Initié par James Cameron, un blockbuster qui détonne.

13 févr. 2019, 00:01
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Grand admirateur de «Gunnm», sombre et convulsif manga futuriste publié entre 1990 et 1995 par Yukito Kishiro, James Cameron a travaillé durant près de 25 ans à son adaptation. Accaparé par la production de la séquelle d’«Avatar», Cameron a dû se résoudre à confier son «bébé» à son ami «chicano» Robert Rodriguez, lequel avait en son temps défrayé la chronique en vendant l’un de ses reins pour financer «El Mariachi» (1992), son premier long-métrage.

«Alita: Battle Angel» situe son récit en 2563, sur une planète Terre dévastée et vidée de la plupart de ses habitants. Batifolant dans une Babylone flottant dans les airs, une poignée de nantis exploitent la force de travail de la masse des déclassés relégués au sol, à Iron City, où ils s’échinent à récupérer les déchets rejetés par la classe «aérienne» dominante.

C’est dans cette immense ville-décharge, que ce film en trompe-l’œil commence: à la...

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