Le quarante-septième long-métrage de Woody Allen pourrait bien être son dernier.
Confronté à des accusations gravissimes portées contre lui par l’une de ses filles adoptives, le cinéaste new-yorkais risque fort d’être lâché par ses investisseurs, à commencer par le géant Amazon qui a produit et distribué ses deux derniers films en date. En trouver d’autres risques d’être ardu.
Pour les financeurs, Allen est attractif par sa capacité à attirer des actrices et acteurs célèbres, à bâtir une affiche de choix autour de son seul nom. Or, dernières révélations obligent, les stars commencent à le juger peu fréquentable.
Cruauté mouchetée
De tout cela, le film «Wonder Wheel» n’en parle pas, du moins pas directement, mais la famille recomposée décomposée qui l’habite ne laisse pas d’interpeller. Idem pour la noirceur désespérée de son propos, laquelle n’échappera à personne. On le sait, Allen maîtrise l’art de la cruauté mouchetée et il en...