«La danseuse», il y a quelques semaines, «Polina, danser sa vie» aujourd’hui, «Ballerina», un dessin animé qui sortira à mi-décembre… Le film dit de danse, qui inscrit l’activité chorégraphique au cœur de son propos, semble avoir de nouveau le vent en poupe. L’argument de maintes de ces œuvres appartenant à ce genre cinématographique à part entière consiste à narrer le (souvent) douloureux apprentissage d’une future étoile qui sort ainsi de sa chrysalide. A ce jour, «Les chaussons rouges» (1948) des Anglais Michael Powell et Emeric Pressburger, adapté d’Andersen, reste son chef-d’œuvre absolu, qui porte au plus haut la connivence du cinéma et de la danse, les deux arts suprêmes du mouvement.
Entrechats obstinés
Adaptation en prises de vues réelles d’un magnifique roman graphique de Bastien Vivès, qui s’est librement inspiré de la vie de la danseuse étoile Polina Semionova, «Polina, danser sa vie» s’inscrit pleinement dans ce registre de la...