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«Comme un ménage à trois dont il se sentait exclu»

Le cinéaste Wilfried Meichtry restitue dans «Jusqu’au bout des rêves» la relation amoureuse qui lia l’écrivaine Katharina von Arx et le photographe Frédéric Drilhon.

20 févr. 2018, 00:01
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Wilfried Meichtry, comment en êtes-vous venu à tourner votre premier long-métrage?

Tout est parti de mon chef-opérateur, Pierre Reischer. Un jour, il a visité le prieuré à Romainmôtier. Il y a rencontré Katharina von Arx, sa propriétaire. Peu après, il m’a téléphoné en m’annonçant qu’il avait découvert un trésor! Au printemps 2011, j’y suis allé à mon tour. Katharina m’a alors raconté des histoires incroyables, qu’elle avait fait le tour du monde sans argent, été prisonnière dans un harem en Inde, dîné avec le chef d’une tribu de cannibales de Nouvelle-Guinée, chanté des chansons folklorique suisses à la radio japonaise… J’ai fini par lui dire: je ne vous crois pas! Cette vieille dame de 83 ans, que je croyais un peu fofolle, m’a ouvert ses archives: tout était vrai! Et là, j’ai compris qu’il y avait un film à faire.

Le film met l’accent sur sa relation amoureuse avec Frédéric...

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