«Mank»
Au bénéfice d’un contrat d’exclusivité le liant pour quatre ans avec la plateforme Netflix, pour laquelle il a déjà conçu la série «Mindhunter», le réalisateur de «Seven», «Fight Club», «Zodiac» et autre «Gone Girl», évoque avec «Mank» la genèse de «Citizen Kane» (1941) d’Orson Welles, l’un des films les plus célèbres au monde.
Adaptant un script de son propre père, journaliste et scénariste à ses heures perdues, David Fincher revient sur l’enfantement du chef-d’œuvre de Welles. Il y réussit de façon remarquable en se focalisant sur son scénariste méconnu, Herman J. Mankiewicz, surnommé «Mank», qui à en croire l’historienne et critique du cinéma Pauline Kael, a écrit seul le scénario avant qu’il n’en soit spolié.
Carte blanche
Frère aîné du grand cinéaste Joseph L. Mankiewicz, Mank eut carte blanche pour concevoir le script de «Citizen Kane», à la demande expresse de Welles, alors considéré comme un jeune créateur prodige,...