«The Virtues»
Quelquefois, il est permis de parler d’une série d’auteur·trice, tant la patte d’un·e véritable créateur·trice s’y fait sentir. C’est exactement le sentiment que nous avons ressenti en découvrant «The Virtues» («Les vertus») du Britannique Shane Meadows.
Le bougre s’était déjà fait un nom avec le film «This Is England» (2006) qui suivait de façon très nuancée l’évolution d’un groupe de skinheads au mitan des années 80. Trois ans plus tard, il le complétait avec une série, encore plus réussie, où il pouvait prendre le temps d’approfondir les caractères de ses antihéros. Par la bande, Meadows dépeignait une Angleterre mise sous le boisseau thatchérien, dont les sujets les plus démunis ont déposé les armes.
Emotions brutes
Aujourd’hui, il nous revient avec une minisérie poignante, qui restitue en quatre épisodes la dérive ô combien éloquente d’un homme poursuivi par les fantômes abuseurs de son passé, mais s’efforçant de remonter à...