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Cinéma: les sorties de la semaine à ne pas rater

Les salles obscures vous proposent quelques perles cinématographiques à ne pas manquer en ce début décembre.

18 déc. 2019, 09:00
Rey trouvera-t-elle qui elle est vraiment?

«Star Wars: L’ascension de Skywalker»

C’est aujourd’hui la sortie mondiale de «Star Wars: L’ascension de Skywalker», le neuvième volet de la saga la plus sonnante et trébuchante de l’histoire du cinéma! Pour mémoire, après trois films cultes réalisés entre 1977 et 1983, puis trois épisodes trop numériques et infantiles dans les années 2000, «La guerre des étoiles» s’est réveillée en 2015 avec un septième numéro signé J.J. Abrams, qui a su renouer avec la patine old-school de l’œuvre originale.

Sans divulgacher

Après un huitième opus enlisé dans une succession effrénée de combats kamikazes, où la fine équipe de résistants avait su échapper au méchant Kylo Ren en sortant par la porte de service, Abrams clôt cette triple trilogie sur une note mélodramatique plutôt maîtrisée.

Dans ce neuvième épisode, écrivons sans rien divulgacher que le cinéaste commence par nous annoncer la fin de l’univers étant donné les velléités funèbres d’une force obscure bien planquée sur une planète introuvable. Il nous emmène ensuite à la rencontre de la jeune combattante Rey, qui s’entraîne à la fameuse force, et des inséparables héros secondaires Poe, Finn, Chewbacca, C-3PO et compagnie.

D’une astuce scénaristique à l’autre, telle la recherche d’une pseudo-carte aux trésors ou d’un émetteur, le cinéaste les ballade (et nous avec) d’un combat et d’une planète à l’autre, ce qui laisse peu de place à l’existence des personnages, exception faite de Rey.

 

 

Au cœur de l’identité

Toute cette histoire, au demeurant aussi simple qu’invraisemblable, serait en effet rédhibitoire si le film ne réussissait pas le pari de nous entraîner au cœur de l’identité de Rey et par là même de son frère spirituel Kylo Ren. Tous deux animés par le don d’ubiquité et un passé troublé, ils s’affrontent au sabre laser et se cherchent dans un ballet incessant de retrouvailles et de séparations.

Au-delà du space-opera, des batailles percluses de grosses ficelles et truffées de vaisseaux spatiaux vintage, «Star Wars: L’ascension de Skywalker» s’ingénie donc avec force mélodramatique et symphonique à rendre les émotions de Rey. Et pour les cautionner, de vieux Jedi évaporés dans la force mystique réapparaissent de-ci de-là sous la forme d’hologrammes bleutés.

De quoi tirer quelques larmes et son chapeau, certes de manière provisoire, puisque Disney a d’ores et déjà prévu les suites.

 

Infos pratiques

de J.J. Abrams, avec Daisy Ridley, Adam Driver, Oscar Isaac…
Durée: 2 h 22
Age légal/conseillé: 12/12

 

«Le voyage du prince» 

 

 

Formé au cinéma d’animation par Paul Grimault, l’auteur du mythique «Le roi et l’oiseau», le Français Jean-François Laguionie est, à quatre-vingts ans, l’un des plus grands cinéastes d’animation actuels.

Depuis plus de cinquante ans, ses créations sont aussi intelligentes que poétiques. Après «Le tableau» et «Louise en hiver», le cinéaste revient à son premier grand succès, «Le château des singes», en lui offrant une suite vingt ans après.

XIXe imaginaire

Mystérieusement échoué sur une plage, un vieux singe, Prince en son pays, se retrouve blessé et perdu dans un pays inconnu, où vivent les Nioukos, des singes qui ressemblent aux hommes d’un XIXe siècle imaginaire. L’un d’entre eux, le jeune Tom, se lie d’amitié avec le Prince et l’emmène à la découverte de ce nouveau monde, apparemment très avancé, mais bien différent du sien…

Fait avec amour

Avec son univers simien ressemblant furieusement au nôtre, ce film doux-amer questionne notre propre civilisation, sa technologie et son consumérisme déshumanisants comme son racisme latent, le tout dans un univers somptueux. 

Il en résulte un conte philosophique d’une grande ambition, aux lectures multiples, mais qui veille à n’apporter aucune réponse toute faite. «Le voyage du prince» constitue en effet un merveilleux appel à l’imagination, à la tolérance et à l’esprit d’ouverture, fait main avec un amour transi du travail d’animation! 

 

Infos pratiques

de Jean-François Laguionie et Xavier Picard, avec les voix de Enrico Di Giovanni, Thomas Sagols, Gabriel Le Doze…
Durée: 1 h 17
Age légal/conseillé: 6/6

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