Révélé en 2003 par «Mais im Bundeshuus – le génie helvétique», Jean-Stéphane Bron est l’un des réalisateurs documentaires parmi les plus importants du moment. Après nous avoir fait arpenter les coulisses de l’Opéra de Paris dans son film précédent, le réalisateur suisse s’aventure dans un nouveau territoire, objet de recherches et de tous les fantasmes, le cerveau.
Jean-Stéphane Bron, qu’est-ce qui vous a incité à entrer dans nos esprits?
Sans doute une inquiétude, une sorte d’angoisse de me dire qu’il y a ce qu’on appelle les technosciences dont le pouvoir est toujours plus énorme, qui transforment nos vies, nos sociétés, sans vraiment qu’on en discute. Et puis l’envie de faire un documentaire de science-fiction… Donc à la fois l’envie d’expérimenter un nouveau genre de cinéma et la curiosité pour un sujet immense.
Justement, comment s’y prend-on pour traiter un sujet si vaste?
Faire un film sur le cerveau, c’est à...