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Ça balance pas mal à Palerme

Dans «Le traître», le cinéaste italien Marco Bellocchio retrace avec un talent fou le destin à la fois grandiose et piteux d’un repenti de la mafia.

26 mai 2020, 20:00
Tommaso Buscetta (Pierfrancesco Favino), un «homme d’honneur» prêt à témoigner.

Alors que s’égrène dans la tête des cinéphiles le compte à rebours de la réouverture d’une grande part des salles obscures (jour J -14 si tout va bien), nous vous proposons de voir ou revoir en ligne l’un des films les plus marquants de l’année 2019. Histoire de tromper l’impatience en entretenant notre flamme pour «il piu grande cinema»!

Marco Bellocchio est l’un des derniers grands maîtres à avoir fait ses débuts en ces années 1960 si fécondes pour le septième art italien. Au fil des ans, ce contempteur infatigable du conformisme a développé une œuvre on ne peut plus décapante.

Trempant sa caméra-scalpel dans un vitriol salutaire, Bellocchio n’a eu de cesse de désacraliser les institutions et les idéologies qui selon lui ont façonné et gangrené la société italienne: le fascisme («Vincere»), l’église («Le sourire de ma mère»), la famille («Le saut dans le vide»), l’armée («La marche triomphale»)...

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