«Pucelle» commence avec une anecdote familiale savoureuse et donne le ton: «Tante Anne était très jeune et très très belle», raconte la mère de Florence, et le soir de la nuit de noces, l’ignorante est sortie en hurlant de sa chambre: «Il veut m’enlever ma culotte!!» Tout le monde rit, et Florence, 13 ans fait semblant, mais ne comprend pas. Elevée dans le silence, elle se fait sa propre éducation à partir des préceptes de l’église et du comportement des animaux, mais aussi des abus de pouvoir de son père et de la soumission de sa mère.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire Pucelle ?
Je ne sais pas si je peux parler d’envie, je parlerais plutôt de nécessité. C’est une force mystérieuse, envahissante, qui me pousse à écrire sur ma vie, pour l’instant l’enfance. Une période que j’adore, des souvenirs très précieux, peut-être ma seule richesse réelle. Et...