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Café des Sports, cancan et violence

09 nov. 2017, 00:15
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Dans «Pas pleurer», Lydie Salvayre racontait sa mère et l’été radieux où elle était tombée amoureuse d’un Français, cet été 1936 où l’auteur catholique Georges Bernanos fut témoin de la violence des franquistes. Pour dire ce moment sombre et complexe, elle inventait une langue savoureuse, celle de son personnage Montse, un mélange bâtard d’espagnol et de français. «Tout homme est une nuit» oppose deux mondes, celui d’un village où tout tourne autour du café des Sports, et celui d’un intellectuel aux cheveux foncés, malade d’un cancer venu se retirer dans un beau paysage. Un étranger rassuré dans le passé sur sa valeur par sa maîtrise parfaite du français, mais rabaissé au stade de parasite par les villageois insatisfaits de leur situation. Tout les oppose, sauf peut-être la peur et le besoin de reconnaissance.

A-t-il été difficile d’affronter la page blanche après le Goncourt?

Comme vous le savez sans doute, j’ai...

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