Le réalisateur italo-suisse natif de Martigny Denis Rabaglia («Grossesse nerveuse», «Azzuro», «Marcello, Marcello») est l’un des rares dans notre pays à se vouer corps et âme à la comédie. Tourné en Italie et à Gstaad, son quatrième long-métrage n’y fait heureusement pas exception. Propos d’un cinéaste qui ne porte pas en berne son «italianité».
Comment est né cet ennemi singulier?
Mon ami le cinéaste polonais Krzysztof Zanussi était à un dîner en Géorgie et on lui a raconté une anecdote qui correspond en gros aux vingt premières minutes du film. Quand il est rentré du dîner, je me trouvais dans le lobby de l’hôtel. Il me parle, tout excité, d’une histoire incroyable et, ensemble, on commence à réfléchir, à imaginer comment la développer. Un peu plus tard, j’ai appelé Zanussi pour savoir si je pouvais la reprendre pour mon propre compte.
Comment s’est déroulée l’écriture du scénario?
J’ai tout...