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Australie: des drones ont filmé un rassemblement de plus de 60’000 tortues marines

Le nombre de tortues marines qui vivent dans le plus grand site de nidification du monde, sur une île au nord de l’Australie, a été revu à la hausse grâce à des drones. Des chercheurs ont ainsi pu filmer près de 64’000 spécimens.

10 juin 2020, 16:01
Les tortues sont nombreuses car elles cherchent à rejoindre l'île de Raine pour y pondre leurs œufs. (Illustration)

Des scientifiques australiens ont découvert, grâce à l’utilisation de drones, qu’ils avaient sous-estimé le nombre de tortues marines vivant dans le plus grand site de nidification du monde.

L’île de Raine, située au large de la pointe nord de l’Australie, abrite environ 60’000 tortues femelles vertes qui, chaque année, viennent y pondre des oeufs après avoir parcouru des centaines de kilomètres depuis la Grande Barrière de corail.

Les scientifiques spécialisés dans la protection des espèces menacées ont reconnu avoir eu le plus grand mal à trouver le meilleur moyen de suivre ces tortues lors de la nidification.

 

 

Dans un article publié la semaine dernière dans la revue scientifique PLOS, ils ont expliqué que l’utilisation de drones a montré qu’ils avaient sous-estimé le nombre de tortues marines de plus de 50%.

De superbes images de drones, diffusées mardi par la Fondation de la Grande Barrière de corail, montrent des milliers de tortues nageant dans les eaux bleues cristallines de l’océan.

Données stockées immédiatement

Jusqu’alors, les chercheurs comptaient les tortues au moment où elles arrivaient sur les plages afin d’y pondre leurs oeufs, soit environ 23’000 en une seule nuit. Afin de mieux les suivre dans l’océan, ils les marquaient alors d’un coup de peinture soluble non toxique.

«Essayer de compter avec précision des milliers de tortues peintes et non peintes depuis un petit bateau par mauvais temps était difficile», a reconnu Andrew Dunstan, l’auteur principal de l’article.

Utiliser un drone est plus facile, plus sûr et beaucoup plus précis.
Andrew Dunstan, chercheur australien

«Utiliser un drone est plus facile, plus sûr, beaucoup plus précis, et les données peuvent être immédiatement et définitivement stockées», s’est-il félicité.

Leur travail sur l’île de Raine prévoit notamment la reconstruction des plages sur lesquelles se fait la nidification ainsi que l’installation de clôtures pour éviter qu’elles ne meurent.

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