Les recherches historiques qui étudient la diffusion des montres, et les changements que la mesure du temps induit dans la société moderne, se penchent habituellement sur l’évolution de la conscience de l’heure qu’il est. Les scientifiques s’intéressent plus rarement à la mesure de la durée.
C’est ce à quoi va s’atteler une équipe de chercheurs grâce à un nouveau projet piloté depuis Neuchâtel et financé par le Fonds national: le professeur Gianenrico Bernasconi, de l’institut d’histoire de l’Université de Neuchâtel, s’intéressera à la cuisine et à la chimie aux 17e et 18e siècles.
«Il s’agit d’analyser les indications temporelles que l’on peut trouver dans les traités, les livres de recettes et les documents relatifs à la préparation des repas collectifs (à la cour, à l’armée, pour les pauvres)», indique Gianenrico Bernasconi dans un communiqué de l’Université de Neuchâtel.