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Une recherche horlogère qui s’intéresse au temps de cuisson

Des historiens de l’Université de Neuchâtel vont se pencher sur l’émergence de la mesure de la durée dans la cuisine et la chimie au 17e et 18e siècles. Une manière originale de documenter l’arrivée des montres dans les foyers.

28 mai 2020, 17:01
Un projet de recherche de l'Unine se penchera sur l'influence des garde-temps dans la transformation de la cuisine et de la chime au 17e Siècle. Ici, des montres datant de la fin du 18e, issues des collections du MIH.

Les recherches historiques qui étudient la diffusion des montres, et les changements que la mesure du temps induit dans la société moderne, se penchent habituellement sur l’évolution de la conscience de l’heure qu’il est. Les scientifiques s’intéressent plus rarement à la mesure de la durée.

C’est ce à quoi va s’atteler une équipe de chercheurs grâce à un nouveau projet piloté depuis Neuchâtel et financé par le Fonds national: le professeur Gianenrico Bernasconi, de l’institut d’histoire de l’Université de Neuchâtel, s’intéressera à la cuisine et à la chimie aux 17e et 18e siècles.

«Il s’agit d’analyser les indications temporelles que l’on peut trouver dans les traités, les livres de recettes et les documents relatifs à la préparation des repas collectifs (à la cour, à l’armée, pour les pauvres)», indique Gianenrico Bernasconi dans un communiqué de l’Université de Neuchâtel.

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