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Un nouvel atelier au Noirmont

30 oct. 2009, 11:42

Le Noirmont semble avoir la cote auprès des entreprises à forte valeur ajoutée. Après l'ouverture de Creapole il y a un mois, c'est au tour de la marque horlogère Ernest Borel d'élire domicile au cœur des Franches-Montagnes. L'entreprise a inauguré hier ses nouveaux locaux, au centre du village, en présence de nombreux invités, dont le président du gouvernement Michel Probst

C'est le manque de place qui a poussé la firme, basée à La Chaux-de-Fonds depuis 1997, à déménager dans cette région «où l'on peut encore admirer des troupeaux de chevaux courant en liberté», comme il est dit dans le tout nouveau film de promotion de l'entreprise. «Nous sommes passé d'une production d'un peu moins de 4000 pièces en 1997 à 60 000 montres l'année passée», a expliqué le PDG sortant de la marque, Raphaël Boillat. Et 2009 s'annonce déjà comme «une année record».

L'entreprise a donc décidé de racheter au Noirmont une maison de maître, ainsi que le terrain attenant. Elle y a fait construire une unité de production «munie d'un équipement de la dernière génération», selon le directeur du marketing et des ventes Daniel Goy, lui-même ancien horloger. Dans ce vaste atelier exposé à la lumière naturelle sur trois côtés travaillent une quinzaine d'ouvriers, ou plutôt d'ouvrières, puisqu'il ne s'agit que de femmes. «Le nombre d'employés a triplé par rapport à l'ancien site de La Chaux-de-Fonds», souligne Nathalie Boillat, à qui son père Raphaël vient de remettre les commandes de l'entreprise. Mais la taille des locaux permettrait sans problème de tripler encore une fois les effectifs, note Daniel Goy.

Cette nouvelle unité de production est reliée par un étroit couloir à l'ancienne maison de maître, qui abrite aujourd'hui la partie administrative de l'entreprise. L'atelier est chauffé grâce à une pompe à chaleur enterrée «à 480 mètres sous le niveau du sol», explique Daniel Goy. On ne saura pas en revanche combien a coûté toute cette opération. «C'est confidentiel».

Relativement peu connue en Suisse, la marque Ernest Borel fait «plus du 80% de son chiffre d'affaires en Asie, et plus particulièrement en Chine, où elle est l'une des marques horlogères les mieux implantées», explique Daniel Goy. La firme cherche maintenant à conquérir le marché américain. La marque appartient depuis plusieurs années à un investisseur hongkongais. Mais elle reste fermement ancrée en terre jurassienne, puisque la nouvelle PDG a passé toute son enfance au Noirmont. /nhe

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