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Trop chère, la montre industrielle suisse?

La pandémie affaiblit le pouvoir d’achat d’une bonne partie des habitants de la planète. Les marques de luxe qui ont industrialisé leur production feraient bien d’en tenir compte pour les montres d’entrée de gamme. L’analyse de Luc-Olivier Erard.

28 janv. 2021, 17:47
Le prix des montres fabriquées selon des procédés industriels rebute-t-il les acheteurs?

En un an, le nombre de montres suisses exportées dans le monde a baissé d’un tiers. Alors que les groupes de luxe comme Richemont et LVMH semblent avoir boosté leur immunité contre le Covid grâce à la joaillerie ou la maroquinerie, le groupe horloger Swatch, lui, est touché par un gros refroidissement: 28,7% de baisse des ventes et une perte de 53 millions de francs pour le géant biennois, premier employeur privé neuchâtelois avec 4000 salariés dans le canton.

L’état de santé de l’horlogerie swiss made a donc de quoi inquiéter. Alors que l’Unesco vient d’élever au rang de patrimoine immatériel de l’humanité les savoir-faire horlogers, il semble que leur expression la plus raffinée, les montres, peine à se frayer un chemin jusqu’aux consommateurs. Déjà sous perfusion grâce au chômage partiel, la branche est à la porte des soins intensifs.

Il reste pourtant matière à espérer. La catastrophique année 2020...

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