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La Neuchâteloise Kerbedanz fait de la grande «grande complication»

Alors que tout le monde essaye de tout faire le plus petit possible, la Maximus voit grand. Son tourbillon géant nécessite toute une machinerie pour assurer l’énergie nécessaire à ses mensurations hors-norme.

22 mars 2019, 16:49
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C’est, entre autres, le tourbillon qui vaut à l’horloger Abraham-Louis Breguet d’avoir une rue à son nom à Neuchâtel. Cette grande complication est une petite cage abritant les organes réglants de la montre mécanique. Balancier, spiral et échappement sont enfermés dans un élément qui tourne sur lui-même pour compenser les effets de la gravité sur la précision de la montre.

Destiné d’abord aux montres de poche, le tourbillon est devenu très à la mode sur les montres-bracelets d’aujourd’hui. Ce petit spectacle, généralement rendu visible côté cadran de la montre, est le signe d’un garde-temps de grand prix. La plupart des horlogers qui l’utilisent cherchent à le rendre le plus petit possible. Mais Kerbedanz, à Neuchâtel, a pris le parti inverse.

Un défi

Kalust Zorik, le boss de la marque, explique le défi. «Un tourbillon normal pèse 0,8 gramme, ou moins. Le nôtre pèse 1,35 gramme. Il faut beaucoup d’énergie pour...

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