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La marque Louis Erard se complique la vie, pour mieux revenir

Louis Erard change de cap. La stratégie établie lors de la relance de la marque, en 2003, n’a pas résisté aux mutations horlogères récentes. Pour se refaire, l’horloger indépendant du Noirmont compte sur son régulateur fétiche et sur des collaborations artistiques.

18 sept. 2019, 19:25
Le régulateur, ici dans sa version redessinée par le designer Eric Giroud. La pièce, qui évoque l'histoire des ateliers d'horlogerie, doit jouer un rôle clé dans le nouveau départ de Louis Erard.

Louis Erard croit dans un nouvel élan. La marque indépendante du Noirmont doit se remettre à l’heure urgemment. Son terrain de prédilection depuis 2003, le «luxe accessible», a été investi depuis par de grandes marques formant une concurrence féroce. Une concurrence qui a conduit Louis Erard vers des redimensionnements successifs, passant de 28 employés à 20, puis 12 aujourd’hui.

Les montres, développées au Noirmont, y sont assemblées avec des mouvements suisses, produits notamment par Soprod. Cadrans, boîtes et bracelets sont essentiellement de production étrangère. La production de 2019 avoisinera les 7000 montres.

Pour le directeur Alain Spinedi, un nouveau départ passe par un nouveau credo: l’excellence horlogère accessible. Cela suppose un repositionnement des prix vers un segment à peine plus élevé (de 1000 à 3000 francs): à ce prix, adieu le quartz et bonjour la complication horlogère.

Collaborations inédites

On s’éloigne, d’un côté, de la concurrence des smartwatch. De l’autre,...

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