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La Chine, eldorado du 21e siècle

Le canton de Neuchâtel est exportateur par excellence. Trois quarts du produit intérieur brut proviennent de l'étranger. L'Asie compte pour plus de la moitié pour l'horlogerie. Le canton en sera-t-il bientôt dépendant? Le thème a été débattu jeudi dernier lors de la 15e Journée internationale du marketing horloger à La Chaux-de-Fonds.

07 nov. 2011, 06:25

Les relations entre le canton de Neuchâtel et l'Asie sont anciennes. Les affaires réalisées en Chine, au 18e siècle, par les Bovet du Val-de-Travers et autres Jaquet-Droz et Leschot de La Chaux-de-Fonds sont là pour l'attester. Mis en veille après la révolution communiste de 1948 et rouvert depuis, le marché chinois prend un poids tout particulier pour la branche horlogère.

Multipliées par 63,5

Les chiffres démontrent l'importance croissante de ces marchés. «Ces 10 dernières années, les exportations horlogères vers l'Asie ont été multipliées par 2,3 et 63,5 pour la Chine», rappelle Kalust Zorik, le président de la Journée internationale du marketing horloger. «L'Asie focalise toute notre attention. La Chine s'est réveillée. Elle devient importante comme client, fournisseur, investisseur.»

A l'occasion de la 15e Journée internationale du marketing horloger, les acteurs de l'industrie horlogère ont eu droit à un tableau du marché chinois. Tableau qui a pris différents contours mais laisse apparaître un potentiel énorme, pour autant que la crise financière occidentale ne déteigne pas sur l'empire du Milieu.

«La majorité de la croissance est générée par les nouveaux consommateurs», explique Alvin Lye, co-fondateur de la société Azimuth Watch de Singapour, étude et chiffres à l'appui (voir ci-contre). «Rêves asiatiques. On parle de la Chine, le marché le plus prometteur», dit-il en référence au thème de la journée.

Ils ne parlent pas anglais

«Vous devez apprendre la mentalité chinoise. Les Chinois aiment exhiber leur richesse», ajoute Alvin Lye. S'adapter aussi à la langue. «Internet est vraiment important en Chine. Vous devez traduire en chinois pour permettre aux Chinois de comprendre. Ils ne parlent pas anglais.» Encore un constat: «Les Chinois achètent plus de 20% des produits de luxe comme cadeau.»

Les horlogers suisses doivent s'adapter à cet environnement. Comme le dit Kalust Zorik, «il faut apprendre leurs traditions, leur culture, leurs goûts, mais aussi leur manière de faire du business». Des données déjà en partie prises en compte par la branche ces dernières années.

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