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La baisse des exportations horlogères perd de l'intensité en juillet

En juillet, le secteur horloger a continué de souffrir mais le repli a été moins important que les mois précédents. Certains secteurs vont mieux, mais les exportations horlogères dans leur ensemble continuent de reculer.

20 août 2020, 10:58
Certains débouchés restent stables, sauf les exportations horlogères qui ont continué de reculer en juillet.

Le repli des exportations horlogères suisses, causé par la pandémie de coronavirus, a poursuivi son ralentissement en juillet. Elles se sont inscrites en baisse de 17% à 1,58 milliard de francs, selon le relevé mensuel de l’Administration fédérale des douanes (AFD).

Durant le mois sous revue, «la baisse a été deux fois moins marquée qu’en juin», souligne jeudi la Fédération de l’industrie horlogère (FH).
La faîtière met cependant en exergue que «malgré la hausse ou la stabilité de certains débouchés importants, les exportations horlogères dans leur ensemble ont continué de reculer significativement».

Les principaux marchés ont pris des chemins différents. Premier débouché, la Chine (+59,1%) a affiché un deuxième mois consécutif de très forte progression, illustrant la reprise précoce de ce marché et le rapatriement progressif des achats effectués jusqu’ici à l’étranger.

Les Etats-Unis (-0,6%) se sont montrés stables, après trois mois extrêmement négatifs. La situation de Hong Kong (-42,9%), affectée par le Covid-19 et les turbulences politiques, ne s’est pas réellement améliorée, même si le recul a perdu un peu de vigueur depuis avril.
A la quatrième place, le Japon (-32,1%), privé de touristes chinois, est resté clairement dans les chiffres rouges.

En Europe, le Royaume-Uni s’est illustré avec une avancée de 2,5%, tandis que l’Allemagne (-1,1%) est presque stable. L’Italie (-33,6%) et la France (-30,6%) ont essuyé de lourdes chutes, notamment à cause de l’absence des touristes de l’Empire du Milieu.

Toutes les catégories de prix ont cédé du terrain, de même que les volumes (-35,6%). Les montres les moins chères ont accusé les baisses les plus accentuées tandis que les garde-temps de luxe ont mieux tiré leur épingle du jeu. Les montres de moins de 200 francs (prix export) ont dévissé de 36,3% en termes de chiffre d’affaires exporté tandis que ceux de plus de 3000 francs ont limité les dégâts à -11,1%.
 

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