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«Indépendance primordiale»

31 mars 2011, 10:25

«Lors de notre lancement à Versoix en janvier, des clients américains et japonais nous ont dit: on vous voit à Bâle», explique Thomas Meyer, associé de Rodolphe Cattin à la tête de MRC, nouvelle marque du créateur basée à Neuchâtel. Comme il n'y avait plus de place au c½ur de Baselworld «ou au fin fond des salles», MRC a relooké un établissement public à deux pas de là pour recevoir ses clients.

Pourquoi «Manufacture» devant «Rodolphe Cattin»? «L'idée est venue de distributeurs russes», raconte le designer neuchâtelois. «Comme vous connaissez tout le monde, vous pourriez appeler la marque Manufacture Rodolphe Cattin nous ont-ils dit.» Des partenariats ont ainsi été signés pour garantir l'approvisionnement: Soprod pour les mouvements quartz et Concepto pour les mécaniques. «2010 a été une année de création. D'organisation de la fabrication et de la distribution. Avec la verticalisation des grands groupes au détriment des distributeurs, ils sont intéressés par notre indépendance», souligne Thomas Meyer.

«Je suis incapable de faire un mouvement, mais j'ai de bonnes idées de design!», s'exclame Rodolphe Cattin. «Les Russes, les Japonais, ils aiment le caractère de nos montres. Ils peuvent s'identifier.» MRC vise un marché mondial. «Le marché nord-américain est une bonne surprise. Nous allons voir deux gros distributeurs pendant Baselworld», indique son associé.

MRC espère écouler 1500 pièces cette année et 2500 en 2012. Ses montres sont vendues de 2000 à 200 000 francs pour les hautes complications. 60% de la collection est dédiée aux femmes. /bwe

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