En 2009, en lançant «DualTow», il avait mis pour la première fois son nom sur le cadran d'une montre: le Loclois Christophe Claret était connu auparavant pour concevoir des pièces fantastiques... pour les autres. Pour les 20 ans de son entreprise, il avait décidé, pour une fois, de se mettre sur le devant de la scène. Une manière de se montrer au grand jour, notamment auprès des collectionneurs: «Certains d'entre eux étaient déjà propriétaires sans le savoir de montres équipées de mouvement Claret. Avec la DualTow, ils ont pu découvrir l'ensemble de mon travail.»
Et il a choisi d'y rester, sur le devant de la scène, en lançant le modèle Adagio, une répétition minutes (sonnerie à la demande), grande date et GMT (deuxième fuseau horaire). Dans un grand hôtel de Genève, le petit salon qu'il occupe avec son staff ne désemplit pas. Les visiteurs ne se lassent pas de regarder et, bien sûr, de faire sonner les deux modèles présentés, l'un avec cadran en onyx, l'autre en lapis-lazuli. Qui valent entre 260 000 et 320 000 francs. Nettement moins que la DualTow cependant...
Christophe Claret ne s'arrêtera pas là. Une «surprise de taille», promet-il, sera dévoilée à Baselworld. /frk