Les attentes des conducteurs ont changé et c’est toute l’industrie qui se transforme. «Le phénomène est d’une ampleur inédite en 100 ans», lance Krispin Romang, de l’académie de la mobilité du Touring club suisse. «On n’achète plus un véhicule, mais une solution de mobilité», ajoute Damien Mariette, gérant d’Echiquier Value à la Financière de l’Echiquier, un fonds qui investit dans les valeurs européennes sous-évaluées.
Le choix d’une voiture est progressivement moins guidé par le plaisir de conduire, que par la nécessité de se déplacer, constate cet observateur du marché automobile. Les voitures changent, elles deviennent plus connectées, sans conducteur, partagées et électriques.
Symptomatique de la mutation en route, le vaste plan de restructuration annoncé, la semaine dernière, par le colosse allemand Volkswagen: 30 000 postes passent à la trappe dans le monde, pour économiser 3,7 milliards d’euros par an et investir la même somme dans la voiture du futur. Une...