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Victime de sa dépendance à l’or noir

Pétrole et gaz représentent la quasi-totalité des exportations, une richesse qui a fragilisé l’Etat rentier.

23 mars 2019, 00:01
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De Tamanrasset à Alger, tout ou presque tourne autour de l’or noir. Pétrole et gaz représentent la quasi-totalité des exportations et près des deux tiers des recettes publiques de l’Algérie. Une immense richesse qui, en réalité, fragilise cet Etat rentier. Depuis 2014, le prix du brut a été divisé par près de deux et, dans la foulée, les investissements dans le secteur ont ralenti. Les revenus que cette nation de 42 millions d’habitants tire des hydrocarbures ont fondu. Sans que d’autres secteurs prennent la relève.

Comme le Venezuela, l’Algérie s’est repliée sur sa rente de pétrole et de gaz exploitée depuis soixante ans par la compagnie publique Sonatrach. Ce que l’on appelle la malédiction des matières premières. Les milliards de dollars du pétrole exporté ont permis de distribuer des subventions (essence, farine…) garantissant la paix sociale et l’enrichissement des dirigeants plutôt que la prospérité du pays.

Recul du niveau...

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