Apremière vue, ils ne sont que sept jeunes gens bardés d’informatique installés dans un local de 45 mètres carrés d’un immeuble administratif anonyme de Bussigny, dans la banlieue de Lausanne. Et pourtant, ces sept cerveaux ont mis au point un algorithme qui permet d’anticiper les krachs boursiers, et qui en font déjà profiter leurs clients.
Leur société s’appelle Alquant. En trois ans d’existence, elle s’est hissée à une certaine notabilité dans le monde sauvage des start-ups qui cherchent à se faire une place au soleil des technologies financières (fintechs): elle gère quelque 25 millions de francs de sa clientèle, l’un de ses deux produits financiers est distribué par UBS, et elle a demandé une licence de gérant de fonds à la Finma.
Au commencement de cette histoire enchantée au pays des formules mathématiques, deux compères fribourgeois et leur copain d’études zurichois: Guillaume Bourquenoud, Valentin Moullet et Quang Pham. Le...