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«Une offre inacceptable»

02 sept. 2011, 10:18

Dans un article paru hier dans le «Temps», Fritz Rothenbühler, commissaire au sursis concordataire provisoire du groupe, confie qu'une vente aux conditions de l'entreprise française Le Bronze Industriel serait pire qu'une faillite de Swissmetal. Selon lui, l'offre est inacceptable et la différence est encore trop grande entre le vendeur et l'acheteur potentiel.

Différence de salaires

Fritz Rothenbühler explique que plusieurs éléments empêchent d'accepter cette offre. Premièrement, Le Bronze Industriel ne reprend pas la totalité des dettes de Swissmetal. Le groupe resterait donc confronté aux obligations envers ses créanciers. Le groupe français n'est pas prêt à proposer des contrats aux employés des usines de Reconvilier et de Dornach à des conditions égales à aujourd'hui.

Pour le commissaire au sursis, les collaborateurs de Swissmetal pourraient refuser les nouveaux contrats et réclamer la différence en tant que créanciers prioritaires jusqu'à la fin du délai de résiliation. Ce qui entraînerait des problèmes supplémentaires pour Swissmetal. Selon le quotidien, malgré plusieurs tentatives mercredi, ni Laurent Massip, secrétaire général du Bronze Industriel, ni Martin Hellweg, directeur général de Swissmetal, n'ont pu être atteints.

D'autres entreprises sont intéressées au rachat des sites de production de Swissmetal en Suisse. Selon Fritz Rothenbühler, un processus structuré de vente a été mis en place. Il permet aux entreprises intéressées d'avoir un accès confidentiel aux comptes de l'entreprise. Le 20 septembre prochain, la décision concernant une faillite ou un sursis concordataire définitif sera prononcée. Dans ce dernier cas, Swissmetal disposerait de six mois supplémentaires pour trouver un acquéreur. / ysc - l'agefi

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