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Un revers pour l’atome

L’Autorité de sûreté nucléaire oblige EDF à faire des soudures. Le réacteur de Flamanville ne démarrera pas avant 2022. Décryptage.

22 juin 2019, 00:01
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Est-ce la fin de l’EPR (réacteur européen à eau pressurisée)? La question peut sembler brutale, mais elle se pose forcément après que l’Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) a obligé EDF à refaire huit soudures au sein du bâtiment réacteur à Flamanville, en Normandie. Dans ces conditions, plus personne ne maîtrise ni l’agenda ni les coûts d’un chantier déjà malmené. Jeudi, une nouvelle fois, les associations écologistes ont demandé qu’on arrête les frais. Mais EDF ira au bout de son projet, dans lequel plus de dix milliards d’euros ont déjà été engloutis. En revanche, l’avenir du réacteur de nouvelle génération s’écrit de plus en plus en pointillé.

Dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), présentée à l’automne dernier, le président français, Emmanuel Macron, avait prévenu qu’il était trop tôt pour décider qu’une flotte d’EPR remplacerait les réacteurs actuels, dont plusieurs atteignent, peu à peu, les quarante...

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