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UBS dégage 988 millions de francs de bénéfice au premier trimestre

Après sa perte monumentale enregistrée en décembre, à savoir 1,9 milliard de francs, UBS dégage 988 millions de francs de bénéfice au premier trimestre 2013.

30 avr. 2013, 06:57
UBS Romandie comprend Vaud, Fribourg, Neuchâtel et Jura, soit quelque 1300 collaborateurs et 38 agences.

De décembre à mars, la différence s'approche de trois milliards. UBS a dégagé un bénéfice net distribuable aux actionnaires de 988 millions de francs au premier trimestre 2013, après avoir essuyé une perte de 1,9 milliard au trimestre précédent. A la même période un an plus tôt, le résultat net s'élevait à 1,03 milliard.

Largement au-dessus des attentes

Le bénéfice avant impôts ressort à 1,45 milliard de francs entre janvier et mars, a communiqué mardi le numéro un bancaire helvétique. La performance dépasse les attentes des analystes, qui tablaient en moyenne sur un résultat net de 510 millions et un résultat avant impôts de 687 millions.

"S'il est trop tôt pour crier victoire, nous avons démontré que notre modèle d'affaires fonctionne", souligne le patron d'UBS, Sergio Ermotti. Plombée par des charges de restructuration et des provisions liées au scandale du Libor, la banque avait clôturé l'exercice 2012 sur un débours de 2,51 milliards de francs.

La gestion de fortune au beau fixe

Dans sa division de gestion de fortune (Wealth Management), UBS affiche un bénéfice avant impôts de 664 millions de francs, en progrès de 67% sur trois mois. Wealth Management Americas a progressé de 17% à 234 millions, grâce notamment à des niveaux de provisions réduits.

Objet d'un redimensionnement accéléré, la banque d'affaires Investment Banking (IB) enregistre un résultat avant impôts de 977 millions de francs pour la période sous revue. Au dernier trimestre 2012, la division avait accusé une perte 243 millions.

La crise de la dette européenne inquiète

Au chapitre des perspectives, UBS observe que la dette souveraine européenne et les questions budgétaires aux Etats-Unis pèseront sur l'activité au deuxième trimestre 2013. La banque s'attend à des "vents contraires" quant à la croissance des revenus, aux marges et à l'afflux d'argent frais, mais se dit confiante pour le long terme.

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