Rachel Richterich
Le grand dégraissage n’aura finalement pas eu lieu, hier, chez UBS. Du moins pas tout de suite. Car les centaines d’emplois dont la presse avait anticipé la suppression restent en sursis. La division gestion de fortune sera réorganisée d’ici au 1er juillet. Objectif: profiter des synergies pour abaisser la base des coûts de centaines de millions de francs par année, selon un mémo interne adressé aux collaborateurs de la banque. Des mesures qui toucheront principalement des employés sans contact direct avec la clientèle. Pas de détail sur leur nombre et les régions concernées.
«Il n’y a pas de formule magique pour abaisser les coûts de l’ordre de plusieurs milliards en si peu de temps», martelait, hier, le directeur général de la banque, Sergio Ermotti. A ce stade, les économies atteignent 1,2 milliard de francs, «nous sommes sur la bonne voie» pour atteindre l’objectif de 2,1 milliards d’ici à...