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Twitter se paye une start-up tessinoise

Fabula AI, de l’Université de Suisse italienne, aidera le réseau social américain à lutter contre les infox.

17 juil. 2019, 00:01
Students enjoy the warm spring weather on the lawn in front of the library on the university campus in Lugano in the canton of Ticino, Switzerland, pictured on April 14, 2010. The campus in Lugano hosts three of the four faculties of the University of Lugano (USI), the university of Switzerland's Italian-speaking part. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

Studenten geniessen am 14. April 2010 das warme Fruehlingswetter auf der Wiese vor der Bibliothek auf dem Universitaetscampus in Lugano im Kanton Tessin. Der Campus in Lugano beherbergt drei der vier Fakultaeten der "Universita della Svizzera italiana" (USI). (KEYSTONE/Gaetan Bally) SCHWEIZ UNIVERSITA DELLA SVIZZERA ITALIANA LUGANO

Une start-up tessinoise, Fabula AI, a été rachetée début juin par le géant du microblogage Twitter. «L’objectif initial avec l’intégration de Fabula sera d’améliorer la qualité des tweets, en multipliant les applications pour combattre les spams et les abus», explique Parag Agrawal, directeur technique de Twitter. Et, par conséquent, lutter contre les infox.

Créée à l’Institut des sciences informatiques de l’Université de la Suisse italienne (USI), Fabula déploie des activités fondées sur les travaux de Michael Bronstein et de son groupe de recherche, pionnier dans la création d’applications destinées aux technologies de l’information. Avec ses collègues, le professeur de 39 ans a breveté une forme d’intelligence artificielle (appelée Geometric Deep Learning, GDL) consistant en des algorithmes qui «apprennent» de façon autonome (appelé Machine Learning, ML) à partir de l’analyse de données, glanées sur les réseaux sociaux. Le GDL est l’un des domaines les plus innovants en ML.

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