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Theresa May veut faire du Brexit une «chance» pour le business

La première ministre britannique promet une baisse de l’impôt sur les sociétés et des fonds pour le secteur recherche et développement.

23 nov. 2016, 01:01
epa05640890 British Prime Minister Theresa May delivers a speech on Brexit and the British economy at the Confederation of British Industry (CBI) annual conference in central London, Britain, 21 November 2016.  EPA/ANDY RAIN BRITAIN ECONOMY CBI CONFERENCE

Theresa May n’est pas anti-business. Elle est allée le dire, lundi matin, au congrès annuel de la Confederation of British Industry (CBI), le plus important organisme patronal du Royaume-Uni. Elle cherchait ainsi à faire oublier une tonalité pour le moins défiante vis-à-vis d’un milieu d’affaires vilipendé pour ses pratiques contraires à l’éthique, dans son discours aux accents populistes lors du congrès conservateur, début octobre.

Il s’agissait alors de relayer le vent de révolte anti-establishment du pays profond, exprimé lors du vote pour le Brexit en juin. Mais, à l’heure d’une vague postlibérale et antimondialisation incarnée par la victoire de Donald Trump, la première ministre britannique remet les pendules à l’heure.

Elle affirme son soutien aux entreprises, sa «foi» dans le capitalisme, la mondialisation et le libre-échange. Elle revient aussi en arrière sur sa promesse d’imposer des salariés dans les conseils d’administration, qui avait passablement irrité les dirigeants.

Theresa May s’est...

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