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Synthes confirme des discussions avec l'américain Johnson & Johnson

Synthes confirme mener des discussions avec le groupe américain Johnson & Johnson, implanté à Neuchâtel, en vue d'un rapprochement. Mais, selon le fabricant soleurois d'implants orthopédiques, aucune certitude en l'état des pourparlers n'existe quant à la conclusion d'un accord.

18 avr. 2011, 10:14

La brève déclaration publiée aujourd'hui par Synthes intervient après des rumeurs de marché dont le «Wall Street Journal» s'est fait l'écho vendredi. Le quotidien américain évoquait alors une transaction représentant un montant de quelque 20 milliards de dollars (18 milliards de francs).

Synthes, qui dispose d'un siège principal aux Etats-Unis à West Chester (Pennsylvanie), précise qu'il n'émettra aucun autre commentaire d'ici l'éventuelle conclusion d'un accord. Un passage du groupe soleurois dans le giron de Johnson & Johnson permettrait à ce dernier de développer son activité dans le matériel médical.

Un géant présent en Suisse
Celle-ci constitue en gros 40% d'un chiffre d'affaires qui a atteint 61,6 milliards de dollars l'an dernier. Les autres secteurs du géant basé dans le New Jersey, à New Brunswick précisément, sont les produits pharmaceutiques et les produits de grande consommation (hygiène et cosmétique).

Johnson & Johnson a dégagé en 2010 un bénéfice net de 13,3 milliards de dollars. Le groupe est par ailleurs très présent en Suisse, en particulier dans le canton de Neuchâtel où il emploie plus de 1000 personnes, soit près de la moitié de ses effectifs dans le pays.

Synthes est pour sa part un acteur bien plus petit mais qui a connu un grand essor depuis 30 ans. En 2010, l'entreprise, dont les origines remontent à 1954, a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 8,6% sur un an à 3,69 milliards de dollars, pour un bénéfice net de 907,7 millions (+10,2%).

La figure d'Hansjörg Wyss

Son actionnaire principal est Hansjörg Wyss, actuel président du conseil d'administration et au sein de la société depuis 1977. Selon le magazine «Forbes», il serait le deuxième Suisse le plus riche, avec une fortune de 6,4 milliards de dollars, derrière la famille Bertarelli et ses 10 milliards.

Le groupe soleurois développe, fabrique et vend des implants pour la chirurgie des accidents, de la colonne vertébrale, des défauts crâniens ainsi que des biomatériaux pour la régénération des os et des tissus mous.

De son côté, Johnson & Johnson est spécialisé dans son activité de technique médicale dans les prothèses vasculaires, de la hanche et du genou. /ats

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