Le Parlement a fait le choix de la désescalade avec l’Union européenne en acceptant de débloquer jeudi sans condition le milliard de cohésion, deuxième du genre. Cet argent (1,3 milliard sur dix ans en réalité) sert à financer des projets dans les pays les moins prospères de l’UE, à l’Est, dans le domaine de la formation professionnelle notamment. C’est une contribution de la Suisse à la construction européenne en échange de sa participation au marché commun.
Il y a deux ans, le Parlement avait conditionné le versement de ce milliard au renoncement par Bruxelles à toute mesure discriminatoire à l’encontre de la Suisse. C’était une réaction d’humeur au refus par l’UE de reconnaître l’équivalence boursière, faute d’avancée sur l’accord-cadre institutionnel.
«Eviter un nouvel affront»
L’abandon définitif fin mai par le Conseil fédéral des négociations autour de l’accord-cadre a changé la donne. «Le problème est que ce scénario n’a pas...