Straumann a vu ses ventes légèrement fléchir au 1er trimestre 2009. Le fabricant bâlois d'implants dentaires a réalisé un chiffre d'affaires de 196,4 millions de francs, soit un recul de 2,1% par rapport à la période correspondante de l'an dernier. Le groupe a souffert du renforcement du franc suisse durant la période sous revue. Les chiffres s'avèrent globalement inférieurs aux attentes du marché.
En Europe, principal marché du groupe, les ventes ont diminué de 4,8% à 125,2 millions. Corrigées des effets de change, elles ont en revanche progressé de 3,1%. En Amérique du Nord, région où les retombées de la crise ont été les plus violentes, le chiffre d'affaires a augmenté de 3,1% (0,7% en dollars) à 40,2 millions. La société, qui dispose notamment d'un site de production à Villeret avec près de 400 salariés, se montre quelque peu réservée au sujet de la marche des affaires durant l'année en cours. L'incertitude persistante pour l'ensemble de l'économie et un climat de consommation historiquement bas rendent difficile toute prévision. Le groupe table néanmoins sur une croissance supérieure à celle du marché. Straumann mise notamment sur ses licences globales, sa gamme de produits et sa capacité innovatrice.
Les mesures de réduction des coûts mises en place en janvier devraient conduire à une amélioration de l'efficacité. Le groupe avait notamment annoncé la suppression de 70 emplois ainsi que la prolongation de mesures de chômage partiel. Straumann devrait par conséquent être à même de dégager une marge opérationnelle de plus de 20%. Le groupe estime avoir adopté une stratégie appropriée et se sent très bien équipé pour profiter de la prochaine reprise du marché. Basé à Bâle, Straumann emploie 2150 personnes à travers le monde. /ats