«Les employés ont été informés hier. Un plan social est prévu», a déclaré aujourd'hui à l'ATS la porte-parole de Zenith, Andrea Csiki, confirmant une information parue dans plusieurs médias, notamment samedi dans «L'Express» et «L'Impartial». La filiale du géant du luxe français LVMH a déjà biffé 24 postes en janvier.
La décision marque au fer rouge l'entrée de la manufacture dans l'ère Jean-Frédéric Dufour, nouveau patron depuis le 1er juin en remplacement de Thierry Nataf. Mais le dossier était à l'étude depuis six mois, avec l'examen de toutes sortes de scénarios, précise la porte-parole.
Zenith en a conclu que les licenciements étaient nécessaires, tant financièrement que structurellement. Contrairement à de nombreuses firmes, elle n'a pas donc pas tenté de réduire le temps de travail pour passer ce cap difficile. Mais elle n'exclut pas d'y recourir par la suite, en fonction de l'évolution des affaires.
Pour l'heure, le contexte reste sombre pour la branche. Zenith ne fournit aucun chiffre, mais sa maison mère LVMH affiche pour l'ensemble de sa division horlogerie/joaillerie une chute de 27% sur ses ventes du premier trimestre, en comparaison annuelle. /ats-réd.