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Polluer coûte toujours plus cher

Le cours des certificats de quotas d’émission de CO2 franchit la barre des 50 euros la tonne. Le principal facteur de hausse est la raréfaction à venir des certificats de polluer, analyse Marc Vielle, économiste spécialisé dans les questions climatiques à l’EPFL.

06 mai 2021, 00:01 / Màj. le 06 mai 2021 à 08:50
Climeworks Anlage auf dem Dach der Muellverwertungsanlage der Kehrrichtverbrennungsanlage Zuercher Oberland in Hinwil am Freitag, 9. Juni 2017. Erstmals wird CO2 in kommerziellem Massstab aus der Luft gefiltert und als Rohstoff verwendet. Das Zuercher Jungunternehmen Climeworks hat in Hinwil eine Anlage eroeffnet, die jaehrlich 900 Tonnen CO2 gewinnt. (KEYSTONE/Walter Bieri)

Le prix du droit de polluer ne cesse de monter. Ce début de semaine, il a atteint un nouveau record, 50 euros la tonne de CO2, sur le système européen d’échange de quotas d’émission SEQE-UE. Cette hausse continue des cours concerne aussi la Suisse, dont le système d’échanges propre a été couplé l’an dernier avec celui de l’union européenne. Ce prix a plus que doublé depuis la fin octobre dernier, où il atteignait 23,67 euros la tonne. Lancée en 2005, ce système a longtemps vu les prix évoluer entre 3 et 10 euros la tonne.

La récente hausse des cours a concrètement pour effet de renchérir, pour les entreprises grosses émettrices de gaz à effet de serre, l’acquisition de quotas leur permettant d’expulser dans l’atmosphère leur lot de gaz carbonique qu’elles n’ont pas su éliminer.

En Suisse, ce sont surtout la cinquantaine de grandes entreprises fortement émettrices qui voient...
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