C’est tellement facile de demander. Les petits crédits fleurissent en Suisse, grâce à la persistance de taux d’intérêt extrêmement bas et en dépit du durcissement des conditions. Toutefois, les conditions faites aux débiteurs par les organes de prêt peuvent être nettement plus dures que celles qui sont mises en avant par la publicité.
Tel est le résultat d’une enquête de la société Comparis, publiée hier matin. «L’écart entre le taux d’intérêt publié et celui qui est proposé au client peut aller du simple au double», résume l’économiste Frédéric Papp, auteur de l’étude. En clair, si vous êtes tenté de contracter un prêt de 20 000 francs pour vous acheter une voiture au taux d’intérêt annuel de 4,5%, la banque pourrait bien vous obliger à devoir accepter un taux de 8,5, voire neuf pour cent. Au lieu de payer 900 francs par an rien que pour les intérêts, vous risquez...