Le géant de l'électronique japonais Panasonic a augmenté son bénéfice net de 7,7% sur un an au terme de l'exercice 2015-2016. Ce résultat a été obtenu malgré un recul de 2,1% de son chiffre d'affaires, du fait de moindres ventes de téléviseurs et de panneaux solaires pour particuliers notamment.
Au terme des mois d'avril 2015 à mars 2016, le résultat net de Panasonic s'est établi à 193,25 milliards de yens (1,68 milliard de francs). Son bénéfice d'exploitation a progressé de 8,8% à 415,7 milliards de yens, grâce aux effets de la restructuration conduite ces dernières années qui a permis de réduire des frais fixes et parallèlement d'avoir une gestion plus rationnelle et moins onéreuse de l'approvisionnement.
Durant la période passée en revue, Panasonic s'est félicité de la bonne tenue de ses ventes d'appareils électroménagers au Japon où ses produits sont effectivement bien mis en avant dans les commerces spécialisés et promus par d'importantes campagnes de publicité, particulièrement dans les trains.
Le groupe a en revanche déploré un recul des achats de systèmes photovoltaïques et signalé une baisse des ventes de téléviseurs dont il a volontairement réduit l'éventail pour échapper à une concurrence trop féroce sur les modèles d'entrée de gamme.
Clientèle professionnelle
Panasonic a abandonné récemment les activités déficitaires et s'est ainsi éloigné de la bataille sur les produits grand public, au profit d'une augmentation de sa clientèle professionnelle, ce qu'ont notamment salué les agences de notation.
Le groupe a effectivement tiré des revenus et profits croissants dans le domaine des techniques de l'image pour les secteurs professionnels. Toutefois, s'agissant des composants et pièces diverses, la baisse de la demande dans le domaine informatique/télécoms ou pour divers secteurs industriels a plombé la division afférente, même si les besoins pour l'automobile ont en partie compensé.
Pour l'exercice qui sera bouclé en mars 2017, Panasonic a calculé que son bénéfice net s'établirait autour de 145 milliards de yens, mais les comparaisons sont difficiles car cette estimation est calculée sur la base de normes comptables IFRS qu'il va adopter à partir de l'exercice actuel.