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Paradise Papers: soupçons de corruption chez Vitol, dont le siège est à Genève

Une procédure pénale a été ouverte à Genève contre le groupe pétrolier Vitol, soupçonné de corruption. Des fonds ont été bloqués.

11 nov. 2017, 10:53
L'enquête porte sur des paiements présumés corruptifs versés par l'homme d'affaires nigérian Kola Aluko à l'ex-ministre du Pétrole du Nigéria Diezani Alison-Madueke. Les contrats entre le groupe Vitol et Kola Aluko sont examinés par la justice.

Le Ministère public genevois enquête sur des soupçons de corruption évoqués dans les Paradise Papers. L'ouverture de la procédure pénale à l'encontre du groupe pétrolier Vitol, dont le siège est à Genève, est toutefois antérieure aux révélations des médias depuis dimanche.

"Des fonds ont été bloqués", a indiqué samedi à l'ats Henri Della Casa, porte-parole du pouvoir judiciaire, revenant sur une information de La Liberté. Dans le cadre de cette affaire, plusieurs demandes d'entraide de Grande-Bretagne sont aussi en cours d'exécution à Genève depuis 2016.

Selon le quotidien fribourgeois, qui cite l'ONG Public Eye, l'enquête porte sur des paiements présumés corruptifs versés par l'homme d'affaires nigérian Kola Aluko à l'ex-ministre du Pétrole du Nigéria Diezani Alison-Madueke. Les contrats entre le groupe Vitol et Kola Aluko sont examinés par la justice.

Les Paradise Papers sont une masse de 13,5 millions de documents sur des opérations financières émanant du cabinet d'avocats Appleby et obtenus par la Süddeutsche Zeitung. Le journal allemand a ensuite partagé ces documents avec le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) et d'autres médias qui se sont mis à publier des éléments dimanche.

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