Après avoir manifesté en masse à Berne fin septembre, les ouvriers du gros oeuvre ont une nouvelle fois battu le pavé hier à Genève, Lausanne, Zurich, et dans la ville fédérale. Près de 7000 d'entre-eux se sont mobilisés pour une convention nationale de travail (CN) améliorée, refusée par le patronat.
Malgré les pressions exercées par certaines directions de chantiers et le fait que certaines entreprises ont avancé leur repas de fin d'année à cette journée, la mobilisation a dépassé les attentes, s'est félicité hier à Zurich, Hansueli Scheidegger, le responsable du secteur construction d'Unia. Le mouvement a entraîné la paralysie de quelque 1000 sites de construction.
Apparemment la participation a été particulièrement forte en Suisse romande. A Genève, près de 4000 employés de la branche (entre 1500 et 2000 selon la police) sont descendus dans la rue, alors qu'ils étaient entre 1500 et 2000 à Lausanne.
Dans la région zurichoise,...