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«Nous devons garder notre force de frappe»

IG Metall, le plus gros syndicat allemand, veut limiter la casse sociale due à l’automatisation.

03 avr. 2019, 00:01
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Entreprise agile, emploi flexible, mini-jobs, intérim, etc. Comment votre syndicat réagit-il face à ces évolutions?

Il faut différencier. Nous avons d’un côté une pression extrême des marchés financiers pour restructurer et «rationaliser» les entreprises. Cela crée beaucoup d’insécurité. Face à cela, la réponse est le travail syndical classique qui consiste à établir et défendre des standards sociaux dans l’entreprise. Par ailleurs, les mutations technologiques conduisent à une transformation du management et de l’organisation des entreprises. Dans ces processus, nous devons renforcer les droits du salarié pour qu’il puisse aussi profiter de la flexibilité. Cela conduit à faire évoluer les conventions collectives de travail (CCT) vers des mécanismes qui permettent des choix plus individuels.

Concrètement?

«Décide toi-même», c’est l’idée de base de l’accord collectif signé début 2018 dans la métallurgie. Il permet au salarié de choisir s’il touche une partie de son augmentation en jours de congé. Etablir des règles et...

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