Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«Nous assurons les mauvais risques»

La Suva fête ses 100 ans. Le directeur Edouard Currat s’interroge sur la viabilité de son modèle.

29 mars 2018, 00:01
Edouard Currat,membre de la direction générale de la SUVA

Photo Lib/Alain Wicht Berne,le 27.3.2018

Il y a cent ans, l’Europe s’apprêtait à sortir de la Première Guerre mondiale et la Suisse était traversée par de graves conflits sociaux qui ont culminé avec la grève générale de 1918. C’est pendant cette période troublée qu’est née la première grande œuvre sociale de Suisse, la Caisse nationale suisse d’assurance en cas d’accidents. Connue aujourd’hui sous son sigle allemand de Suva, elle fêtera, dimanche, son centième anniversaire dans un environnement en mutation. Le point avec Edouard Currat, chef du département protection de la santé et seul membre romand de la direction collégiale de l’assurance.

La Suva est une histoire à succès. C’est facile quand on est en situation de monopole... même si celui-ci est limité à l’industrie et à l’artisanat.

On peut le voir comme ça aujourd’hui, mais à l’époque, ce mandat était plutôt une patate chaude. Il y a 100 ans, les accidents dans les fabriques...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias