Il est en première ligne, tributaire des dépenses du consommateur. Et quand la conjoncture mondiale faiblit, le géant veveysan de l’alimentation ralentit avec elle. C’est ainsi que, malgré des ventes en légère hausse (+1%), à 65,5 milliards de francs sur neuf mois, Nestlé a revu à la baisse ses ambitions pour cette année: la multinationale s’attend à une croissance organique de 3,5%, contre 4,2% jusqu’à présent. Cet indicateur est celui qui mesure le mieux la performance du groupe, puisqu’il reflète la hausse du chiffre d’affaires générée par les ventes et non par les fusions et acquisitions. Et il est ressorti à 3,3% à fin septembre, un peu en dessous des 3,5% espérés par les analystes.
«Le contexte économique actuel est marqué par une tendance à la déflation et les prix bas des matières premières», relevait devant la presse, hier, Paul Bulcke, administrateur délégué de Nestlé. Mais le groupe se félicite...